vendredi 20 mai 2011

Extrait - Rousseau et la générosité

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Jean-Jacques Rousseau reste, malgré sa paranoïa aïgue, un grand philosophe. Criticable sur bien des points, mais majeur en ce qui concerne la pensée philosophique. Un peu comme une balise historique. Des ouvrages comme Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes demeure une oeuvre de référence encore aujourd'hui.

L'extrait du jour est lapidiare et provient du pavé L'Emile ou de l'éducation. A travers son traité d'éducation, un traité idéal pour un enfant fictif, Rousseau livre une réflexion en profondeur sur l'éducation à donner aux enfants. Etape par étape, de l'enfant fictif à la fille qui deviendra l'épouse. Le philosophe brasse large et évoque également la religion grâce à sa fameuse Profession de foi du Vicaire Savoyard. Le court passage ci-dessous est à mettre en parallèle avec nos people versant grandement dans l'humanitaire, nos stars la main toujours sur le coeur. Méfiance vous dira Rousseau, méfiance.



« Défiez vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins »

jeudi 5 mai 2011

Extrait - Rutebeuf et la pauvreté

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Redirection en htm C’est vrai qu’au bréviaire on ne cite pas vraiment de poètes. Je tenais donc à réparer cette faute en en mettant un en avant aujourd’hui. Illustre bonhomme, nébuleux car le réel et le mythe se mêlent jusqu’à la confusion lorsqu’on cherche à le saisir, je parle bien sûr de Rutebeuf. Chanté par Léo Ferré, la poésie de Rutebeuf a quelque chose de magique. Non pas mystique ou onirique, elle nous touche par son efficacité, sa langue si marquée et son envie de se frotter un peu à d’autres sujets que la religion, dominante dans le domaine de la création à son époque.


Pour une fois, l’extrait est court. Pas de recueil précis comme source, le mieux est encore de s’offrir les poésies complètes de Rutebeuf et d’apprécier, par petites touches, ces moments de grâce. Dans l’extrait ci-dessous, le poète nous parle de pauvreté mais sans verser dans un pathos indigeste, la preuve le tout fini par parler de cul.


Pauvre sens et pauvre mémoire

M’a Dieu donné, le Roi de Gloire

Et pauvre rente

Et froid au cul quand bise vente