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On peut trouver étrange que je parle aujourd'hui d'un philosophe dans un blog qui se veut pourtant littéraire. Seulement, je ne parle pas de n'importe qui mais de
Nietzsche, notre nihiliste adoré. C'est en parcourant rapidement son livre
Par-delà le bien et le mal que j'ai pu relever quelques passages bien sentis du philosophe allemand. Au-delà de la pertinence des idées, on aime chez
Nietzsche son écriture qu'on pourrait qualifier, au risque de choquer les puristes, de
littéraire.Un peu comme
Rousseau.
Lire du
Nietzsche demande un effort de réflexion, d'incessants retours mais l'exercice reste agréable grâce à ce talent de styliste de Friedrich. Pour rester dans les philosophes allemands, on obtiendrait, au mieux, un mal de crâne en lisant
Kant là où
Nietzsche arrive à dessiner un sourire sur notre visage. Le passage que j'ai choisi aujourd'hui nous concerne puisque notre philosophe teuton parle des Français.
Un éloge finalement pas si daté si l'on considère notre époque avec un œil intransigeant.
Nietzsche aime la France
"
Aujourd'hui encore, la France est le refuge de la culture la plus intellectuelle et la plus raffinée qu'il n'y ait en Europe et reste la grande école du goût : mais il faut savoir la découvrir, cette "France du goût". Qui en fait partie prend soi de se tenir caché : - ils sont peu nombreux et dans ce petit nombre, il s'en trouve encore, peut-être, qui ne sont pas très solides sur jambes, soit des fatalistes, des mélancoliques, des malades, soit encore des énervés et des artificiels, qui mettent leur zèle à rester cachés".
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