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La bande dessinée française, ou franco-belge pour ratisser large, offre parfois de vraies expériences loufoques. Là où le cinéma se montre plus frileux (et je ne parle pas de la littérature française, c'est pire), il est loin le temps de la bisserie italienne des années 70, la bande dessinée n'hésite pas, libérée de trop grandes contraintes financières, à imaginer des récits absurdes difficilement classables.
Melo Bielo, de Besseron
C'est le cas de ce Melo Bielo de Besseron et Felder. L'histoire raconte les périples d'un camionneur ordinaire, à l'exception que ce dernier est passionné de tennis slave. Du coup, lors d'une livraison vers les pays de l'Est, notre amateur de balle jaune va tenter d'approcher ses stars. Bien évidemment, le périple n'est pas de tout repos et bien rapidement la livraison, une baleine, va rameuter quelques nuisibles (beaufs, mafieux de l'est, Belges hystériques...). De nombreuses caricatures, une histoire d'amour improbable, un grand foutoir jouissif.
La déprime du camionneur
Les auteurs maîtrisent l'art de la narration par la bande dessinée. L'ensemble est d'une grande fluidité et dit sans dire. On apprécie les quelques pleines pages délirantes qui font penser aux plus jolies créations des Requins Marteaux, les enchaînements silencieux et le style graphique tout en grands aplats.
Érotisme sportif
Un one shot rapide, efficace et drôle. Une bande dessinée à lire d'urgence pour constater que ce média de l'image est décidément plein de ressource.
Rêve alcoolique
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