lundi 21 juin 2010

L'atelier d'écriture - nouveau chapitre du roman

Un nouveau chapitre de mon roman est en ligne sur My Major Company Books. Je vous mets ici l'accroche du chapitre. Pour lire la suite, il faudra cliquer sur le lien. Le chapitre s'appelle "L'Atelier d'écriture" et projette notre narrateur/personnage dans un atelier de ce type. L'occasion pour lui de se divertir de l'aliénation du travail qu'il effectue chaque jour.

On fait chauffer les neurones

"Je me suis dit que ce n’était pas une mauvaise idée. Du coup, j’ai cherché. Un peu partout, sur Internet, dans les petites annonces du journal. Il me fallait trouver quelque chose, de quoi compenser mes longues journées de boulot par une activité prenante. J’avais choisi l’écriture.
            Le choix n’avait rien eu de cornélien. Trop fainéant pour m’astreindre à une activité physique, j’avais rapidement rayé du champ des possibilités le sport. L’écriture ? Pourquoi pas ? Du moment que ça me permettait de vider ma bile, de souffler un bon coup et de craquer légalement. Peu m’importait le moyen, seule la cause méritait qu’on s’y attarde.
            Pour pouvoir écrire, il faut écrire comme disait Bukowski. Comme je nageais en plein flou, je me suis dit qu’un petit coup de pouce ne serait pas de trop. Au lieu de me coltiner des livres, d’écrire péniblement comme un cheval de trait, l’atelier d’écriture se dressait devant moi comme une option viable et intelligente.
            « Aux belles lettres », sous ce nom un peu niais se cachait en réalité un atelier d’écriture, ouvert à tous, moyennant finance, en plein huitième arrondissement de Paris. C’est plus le hasard qui me décida à jeter mon dévolu sur cette association qu’un choix mûri comme il se doit. Après un coup de téléphone somme toute classique, je me décidai à m’y rendre le lundi suivant, jour de repos du bibliothécaire."


Le lien : http://www.mymajorcompanybooks.com/Auteurs/hassler/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut,
Je viens de lire le chapitre en question. Je le trouve quelque peu déprimant avec un quelque chose d'étincellant à la fois.
Le poème est bien inspiré, le matou m'a l'air d'être représentatif du narrateur.
Pourquoi se dire que cette vie est morose ? S'il fallait que l'écriture pour magnifier sa vie, on n'est pas sorti de l'auberge...
Le narrateur me semble plutôt frustré, voir le décalage de registre de langue (soit du langage courant à un langage grossier.)

Est-ce qu'il y a une faute de typographie au mot "côtes" soit "pentes" ? Ne serait-ce pas "cotes" qu'il faut comprendre, soit le code-barre sur la couverture des livres ?

Je vous encourage à continuer car vous avez un certain talent, d'après moi.
Theo.

Anonyme a dit…

Hello , je t'écris en étant quelque peu en dehors du sujet . D'une ,je te reconnais bien là , ton style , ton ton ( oui ça sonne mal ) . De deux , j'écris , j'écris , moi aussi , notamment quand je ne dessine pas ou ne compose pas. J'écris surtout du métaphysique , je ne publie pas , par manque de confiance(en mes congénères , mais je les aime bien quand même)ou de maturité sociale (contrairement à toi mon ambition est finalement peu sociale , mais plutôt spirituelle , tu peux donc imaginer mon handicap parmi les humains). Bref , j'aime bien ton parcours , ça participe à me donner envie de publier un jour , donc je te dis merci , encore une (car je te l'ai écrit parfois sur un autre site , je suppose potentiellement que tu t'en fiches , mais , je pense malgré tout qu'il est utile de le dire , même succinctement(oui,possiblement frileusement), comme je m'y prête en général . Marcello

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