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Au temps de l'Antiquité romaine, la liberté de ton était plus forte. Certaines pratiques, réprouvées par l’Église, comme l'homosexualité, étaient tolérées. En découvrant Catulle, poète romain, je découvris également un nouveau rapport au corps mais aussi à ce que l'on appelle encore parfois "les bonnes mœurs". Les poèmes de Catulle sont souvent vulgaires pour nos oreilles d'occidentaux christianisés, de gré ou de force, mais sont surtout d'une grande drôlerie. La poésie ne se résume pas à quelques pauses mélancoliques de romantique français, elle peut aussi se faire plus directe et cocasse. Voici un extrait d'un poème de Catulle illustrant à merveille ce poète de l'outrance.
Catulle
« Thallus l’enculé, plus mou que le poil du lapin, que
la moelle de l’oie, que le fin bout de l’oreille, que le membre flasque du
vieillard, que la toile moisie de l’araignée, Thallus, plus rapace aussi que
les tourbillons de la tempête, quand la lune tem ontre les hens du vestiaire
qui bâillent, renvoie-moi mon manteau que tu m’as volé, mon moncoir de Saetabis
et mes broderies thyniennes, que tu étales à tous les yeux, imbécile, comme un
legs de tes ancêtres. Décolle-moi tout cela de tes ongles et renvoie-le moi,
sinon sur tes petites côtes velues et sur tes mains mollettes les coups de
fouet brûlants laisseront leurs traces honteuses et tu t’agiteras de manière
insolite comme un frêle esquif surpris sur la mer immense par un vent
furieux. »
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